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Et en cas de peste, ce qu'à Dieu ne plaise...

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Une chronique de la ville close de Sisteron qui, entre 1720 et 1723, attend la peste qui, finalement, l'épargnera. La menace du fléau aura bouleversé sa vie politique, économique et sociale.

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Le Grand Saint-Antoine arrive au large de Marseille le 25 mai 1720 avec la peste à bord. Les autorités sanitaires mettent le navire en quarantaine mais laissent distribuer des ballots de tissus contaminés. La peste se répand alors dans la ville et gagne l'arrière-pays durant l'été. Sisteron,en haute Provence, qui panse encore les blessures du terrible hiver de1709-1710 se serait bien passée de la menace de ce fléau. On attend la peste. Elle ne vient pas. Les rapports entre les habitants en souffrent. La vie communautaire est traversée de tension entre le viguier François de Burle et le conseil de la communauté. Dès septembre, des lignes sanitaires sont établies le long de la Durance et du Jabron. La mise en quarantaine et le « traitement » des malades se font hors les murs, tandis que la ville close lutte contre la contrebande et craint l'irruption du mal.Ce n'est qu'en mars 1723 que Sisteron, finalement épargnée par la peste, savourera sa délivrance.Pour écrire cette chronique de la vie quotidienne de la ville de Sisteron entre 1719 et 1723, Irène Magnaudeix a pu s'appuyer sur de nombreux documents d'archives. Dans un style vigoureux elle évoque ces temps troublés et présente les transformations politiques, économiques et sociales d'une petite ville au début du 18esiècle. Jalonnée d'encarts et d'illustrations plus techniques (cartes et plans) qui décrivent l'évolution urbanistique des quartiers, la transformation des voies de communication, l'économie locale : agriculture, viticulture, petites industries de transformation (tanneries, moulins, etc.), les foires et les marchés, la tour de l'horloge, l'auteur dresse le décor où évoluent des personnages à qui elle redonne la parole.